Pour vivre et s’épanouir, les artistes locaux ont besoin d’une tribune. C’est ce qu’offrent les petites salles. Ici, à Sherbrooke, nous sommes chanceux d’accueillir d’excellents spectacles tant à La Petite Boite Noire, qu’au Murdoch en passant par le Bar le Magog ou par le Boquébière. Cette réalité est précieuse et ne tient souvent pas à grand-chose, si ce n’est du travail acharné de celles et ceux travaillant au sein de ces établissements. Ils restent à l’affut des plus récentes nouveautés musicales et s’assurent de fournir un lieu de diffusion de qualité afin de faire vivre la culture locale. Ces endroits se démarquent par la diversité des événements qu’elles offrent. On n’a qu’à penser aux spectacles de musique, à l’humour, à l’improvisation, à la littérature, ou encore à la danse. Ces événements nous permettent de nous réunir pour passer de si beaux moments tous ensemble, au quotidien; des moments riches en émotions et en rencontres de toutes sortes.
Le but de cet article vise à vous sensibiliser à la précarité économique que vivent les propriétaires des petites salles de spectacle et à promouvoir la fragile culture locale, pas seulement en ce temps d’incertitude, mais aussi à l'année. La solidarité et l’entraide sont nécessaires plus que jamais. On oublie trop souvent que ces endroits ne bénéficient pas du capital des grosses corporations tel qu’Evenko, pour ne nommer que celle-ci. Alors, si l'on veut continuer à recevoir les meilleurs artistes de la province, encourageons local ! La culture à plus petite échelle, c’est beau, c’est vrai, c’est vivant et c’est riche.
Paru le jeudi 14 mai 2020