Les artistes locaux et francophones peinent à se tailler une place dans le marché actuel, qui est de plus en plus compétitif. Nous voyons les quotas comme une façon pour eux de se faire connaitre, mais, aussi, de leur assurer la subsistance au niveau financier. La pandémie actuelle nous force à revoir notre modèle d’affaires et il serait peut-être temps pour les radios commerciales de faire de même en se positionnant en faveur d’une industrie québécoise.
On nous répondra peut-être que ce n’est pas en obligeant les Canadiens et Canadiennes à écouter du contenu en français qu'il y aura un impact direct sur les ventes. Cependant, il est nécessaire que le public soit exposé aux talents d’ici. C’est ainsi qu’il pourra être motivé à aller voir un spectacle, ou même à acheter un album d’un artiste qui le touche.
Enfin, il est un décevant de voir que des entreprises qui se font souvent voir en public comme les porte-étendards d’une culture québécoise sont toujours les premières à réclamer la réduction de celle-ci sur leurs réseaux. C’est en proposant aux artistes une tribune qu’on pourra améliorer la portée de leur œuvre et qu’on réussira à nourrir l’industrie culturelle plutôt que les géants des communications.
Remplissez l'enquête du CRTC et faites entendre votre voix! http://ow.ly/8Fqm50Ck76s
Paru le jeudi 19 novembre 2020