« Je suis un peu égoïste : j’aime faire de la radio, alors j’en fais », plaisante l’étudiant en études politiques appliquées.
Le concept de l’émission est simple : faire découvrir des mouvements moins connus de la musique à l’auditoire de la station à partir d’une thématique donnée.
« Je m’amuse à choisir une chanson et après, je cherche à les englober avec un thème, explique Guillaume Desmarais. Ça me donne une structure. »
Parce que pour lui, il est facile de se perdre dans le monde musical. Lorsqu’on lui demande de nommer son top 3, il est incapable de donner qu’une seule réponse. « C’est vraiment difficile parce que j’essaie d’être éclectique », confie-t-il.
Si son style de prédilection est le rap, il n’hésitera pas à présenter des chansons provenant des mondes emo, alternatif ou un amalgame de tout ça que sont les chansons anti-pop.
Les recherches pour Mélomania l’amènent souvent à découvrir lui-même de nouveaux artistes. « Je veux partager cette musique avec un public qui est peut-être moins en contact avec tous ces genres », dit l’animateur.
Il donne en exemple des artistes tels que P4rkr, Lil Peep, Oddlyshrugs et Meat computer.
Avenir radiophonique
Malgré son horaire chargé, Guillaume Desmarais s’ennuyait d’être à la tête d’une émission à CFAK. Après avoir animé Menu Politique dans le cadre d’un microstage et Pousse ta luck, une émission portant sur les jeux de société en 2019, « Mélomania était une occasion de retourner à la radio en parlant moins et en mettant plus de l’avant la musique », s’exprime-t-il.
Celui qui garde toujours la radio comme plan B dans sa carrière considère que la radio est un média très intime. « Comparativement à la télévision, la radio et les podcasts entrent dans le quotidien des auditeurs et auditrices ».
C’est donc pour entretenir cette relation de proximité que Guillaume Desmarais a repris son rôle d’animateur à CFAK.
Paru le samedi 21 novembre 2020